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MessageSujet: Oo°Test°oO   Oo°Test°oO EmptyMar 1 Aoû - 19:24

Pirates Des Caraibes : La Legende De Jack Sparrow


Personnage au charisme incroyable incarné à l'écran par l'incontournable Johnny Depp, l'excentrique pirate Jack Sparrow continue de construire sa légende et de nous en faire profiter. A l'occasion de la sortie du deuxième long-métrage de la saga Pirates des Caraïbes, Jack Sparrow fait donc une nouvelle incursion sur nos machines de jeux pour une aventure essentiellement tournée vers l'action.Oo°Test°oO Pcjsp200b


On se souvient que la licence de Pirates des Caraïbes avait déjà donné lieu à un jeu vidéo développé par Bethesda Softworks pour le compte d'Ubisoft. Il s'agissait d'un jeu d'aventure teinté de notions de RPG et enrobé d'un soupçon d'action qui nous avait plutôt agréablement surpris, notamment par la présence de scènes navales bienvenues. Cette fois, Bethesda a décidé de changer de registre en tentant une approche beaucoup plus classique. Le résultat est un beat'em all pas très ambitieux, qui semble vouloir s'inspirer des Deux Tours ou Du Retour du Roi mais sans réussir à leur arriver à la cheville. Le soft nous propose donc une succession de combats ininterrompus qu'il vaudra mieux accomplir à deux joueurs en coopération pour éviter que la lassitude ne survienne trop rapidement.
test Pirates Des Caraibes : La Legende De Jack Sparrow Playstation 2 Parfois, la ruse est de rigueur.

La corde autour du cou, Will Turner et Jack Sparrow évoquent leurs aventures passées à une foule de badauds médusés qui ne réclament que leur pendaison. Dans le but d'attendrir leur bourreau et d'échapper à leur triste sort, les deux compères reviennent sur leurs péripéties communes. Mais leurs points de vue divergent et c'est au moyen de différents flash-back que le joueur va tenter de tirer le vrai du faux en rejouant les plus grandes scènes d'action du film. En solo ou avec un ami, vous allez donc parcourir une vingtaine de niveaux bondés de soldats de la Royal Navy, avant d'en découdre avec des moines guerriers chinois et de défier Barbossa, après un bref détour chez les vikings. On le voit, le programme est plutôt chargé, mais les scènes s'enchaînent de façon un peu décousue et surtout trop rapidement, compte tenu de la brièveté des niveaux.
test Pirates Des Caraibes : La Legende De Jack Sparrow Playstation 2 Elizabeth est devenue une virtuose de l'escrime en l'espace de deux films.

Tout au long de l'aventure, vous allez contrôler deux des trois personnages proposés, sachant que vous avez la possibilité de passer de l'un à l'autre à tout moment. Si vous avez choisi de jouer seul, c'est l'IA qui se chargera de contrôler le second héros, quel qu'il soit. En plus du célèbre pirate Jack Sparrow et du brave Will Turner, le soft vous donnera parfois l'opportunité d'incarner Elizabeth Swann, devenue une virtuose de l'escrime. Celle-ci n'apparaît toutefois que trop rarement, sans compter qu'elle dispose à peu de choses près des mêmes techniques de combat que Will. A noter que l'ambiance sonore bénéficie de musiques endiablées et des voix françaises des comédiens qui doublent Johnny Depp, Orlando Bloom et Keira Knightley dans la version cinéma. Visuellement, la modélisation des personnages est correcte mais on reste quand même déçu par le manque de fluidité de l'animation et le manque de finesse des décors.
test Pirates Des Caraibes : La Legende De Jack Sparrow Playstation 2 Un perroquet se cache quelque part dans cette pièce.

Du point de vue de l'action, le titre se change très clairement dans le registre du beat'em all, à l'instar du Retour du Roi ou des Deux Tours. Les personnages disposent d'une multitude d'enchaînements réalisables à partir des attaques légères et lourdes. En défense, il est possible de parer les attaques adverses, de placer des contre-attaques et d'effectuer des pirouettes d'esquives. Pour ce qui est des attaques à distance, chaque héros dispose de projectiles efficaces mais en nombre limité. A puissance maximale, les haches de Will et Elizabeth entraînent une explosion générale, tandis que les bombes grog réservées à Jack lui permettent d'enflammer son sabre. Pour en revenir aux enchaînements, il faut savoir que les combos sont évolutifs en fonction des points que vous répartirez dans l'écran des améliorations. Dommage que leur nombre ne soit pas plus important et que les techniques les plus subtiles ne se débloquent qu'au compte-gouttes, à partir de certaines missions. Pour vous donner une idée, on peut effectuer des coups de pied sautés, des contre-attaques après un contre, des balayages aériens ou encore achever un ennemi à terre. Malheureusement, dans la pratique, le manque de précision général n'incite pas vraiment à recourir à ce genre de choses un peu risquées.
test Pirates Des Caraibes : La Legende De Jack Sparrow Playstation 2 Les guerriers d'argile n'aiment pas qu'on les pousse à l'eau.

Il faut dire que le gameplay est tellement approximatif qu'on a bien du mal à faire ce qu'on veut au milieu des bugs de collision et de la confusion générale. Il n'est pas rare de buter bêtement contre un élément du décor ou de voir son coéquipier s'entêter à courir face à un mur lorsqu'il est géré par l'IA. Celle-ci s'avère d'ailleurs assez désastreuse, surtout quand on constate que les ennemis réagissent tous de la même façon jusqu'à la fin du jeu. En plus d'être courts, les niveaux fonctionnent tous de la même façon en vous demandant d'interagir de manières diverses avec le décor. Pourtant, à part soulever des objets, repousser des échelles, faire exploser des barricades, couper des cordes et autres choses du même style, on ne trouve rien de surprenant de ce côté-là. Le jeu est entièrement scripté, du début à la fin, ne laissant aucune part à l'improvisation. Résultat, le plaisir de jeu disparaît au profit de l'agacement et l'ennui survient d'autant plus rapidement que les boss ne sont pas non plus franchement impressionnants. Ainsi, et malgré quelques bonnes idées, comme le fait de devoir protéger un matelot ivre qui titube dans une taverne bondée de pirates, on finit par jouer de manière machinale et on a hâte d'en finir avec ce titre qui se révèle bien moins ambitieux que ne l'était la première adaptation du film par Bethesda.

En bref :
En Bref...
Graphismes
10/20
Le jeu déçoit pas mal d'un point de vue visuel, car la modélisation des personnages est tout juste correcte, les animations manquent vraiment de fluidité et les décors ne s'illustrent pas par leur finesse.

Jouabilité
9/20
Le gameplay repose sur des bases très classiques pour un beat'em all, mais le manque de précision général rend le tout peu plaisant à jouer. Les trois personnages ont tous quasiment la même panoplie de coups, et les techniques un peu subtiles sont trop pénibles à utiliser pour se révéler vraiment efficaces. De plus, on ne peut pas inverser l'axe de la caméra, seules trois configurations de touches étant proposées dans les options.

Durée de vie
11/20
On dénombre 24 niveaux, malheureusement très courts, qu'il vaut mieux faire en coopération pour éviter l'ennui. La faible difficulté du jeu est telle que vous en viendrez à bout rapidement.

Bande son
14/20
L'ambiance sonore est sans doute le meilleur point du jeu. On retrouve les voix françaises des comédiens qui doublent les acteurs du film, et des musiques toujours très endiablées.

Scénario
11/20
L'histoire est composée de flash-back qui nous permettent de revenir sur les scènes qui se prêtent le mieux à un beat'em all. Dommage que les niveaux s'enchaînent parfois de manière un peu décousue, nous faisant changer de contexte de manière très brutale.

Note Générale
10/20
Si Bethesda nous avait plutôt agréablement surpris avec sa première adaptation de Pirates des Caraïbes, il n'en va pas de même avec ce nouveau titre qui n'est qu'une pâle copie des Deux Tours ou du Retour du Roi. Même en y jouant à deux en coopération, vous aurez du mal à trouver du plaisir à avancer dans ce beat'em all peu ambitieux.


Lire les commentaires : http://www.jeuxvideo.com/avis/0001/00014563-0.htm

Donner votre avis :
http://www1.jeuxvideo.com/cgi-bin/admin/addavis_new.cgi?jeu=00014563_00006746&etape=1

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MessageSujet: Test   Oo°Test°oO EmptyMar 1 Aoû - 20:02

Test Resident Evil 4

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Aaaah, Resident Evil... Ses zombies complètement idiots mais tellement attachants, sa maniabilité à nous faire acheter les pads par pack de douze, ses "loading" à la pelle et ses scènes chocs qui ont occasionné de jolis arrêts cardiaques... C'est tout un pan de l'histoire du survival/horror que nous avait offert Capcom avec le premier épisode sorti en 1996 sur PSOne ! Hé bien presque dix ans plus tard, rebelote mais sur GameCube cette fois. RE4 vient enfin d'atterrir en France et nous colle une des plus grosses claques vidéoludiques de ces dernières années. Vous croyiez avoir tout vu ?! Essayez donc Resident Evil 4 !




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Ayant grandement participée au succès de la PSOne et définie à raison comme culte par de nombreux joueurs, la série des Resident Evil a tout de même connue des hauts et des bas. Acclamée en 1996 lors de la sortie du premier volet, elle ne fera par la suite que surfer sur ce succès en reprenant au détail près tous les ingrédients typiques de la série. Avec en tête de ceux-ci sa fameuse et horripilante maniabilité, première cause de mortalité chez les lycéens de l'époque... Bien sûr, au fil des sorties il y aura tout de même quelques innovations, en particulier au niveau scénaristique avec Code Veronica X, qui instaurait également la full-3D. Mais avouons-le, techniquement parlant il faudra attendre le remake du 1er épisode sur GameCube pour pouvoir enfin profiter d'un Resident Evil digne des capacités de la nouvelle génération de consoles... Pas toujours très avisé, Capcom fera même de grossières erreurs avec une série parallèle à RE sous-titrée Gun Survivor et qui battra tous les records de médiocrité. Une pratique qui, cumulée aux portages à répétition bêtes et méchants, aura pour effet de finir de discréditer la série auprès de bon nombre de joueurs...

Heureusement, au début de l'année 2000 l'espoir renaît chez les fans grâce à l'annonce d'un Resident Evil 4. Une exclusivité GameCube annoncée comme révolutionnaire par le producteur et créateur de la série, Shinji Mikami. Peu de temps après les premières images tombent et font l'effet d'une bombe. Nouvelle vue, nouvelle interface, graphismes hallucinants tout en 3D. Info ou intox ? Ces images sont trop belles pour être vraies, on nous ment certainement. Que nenni, les années passent, la qualité du soft se confirme peu à peu, et quelques E3 plus tard Resident Evil 4 débarque enfin sur nos GameCube. Il déploie alors toute sa splendeur et nous scotche littéralement à l'écran car, il faut le souligner, ce titre est une rareté dans le monde des jeux vidéo et il faudra certainement attendre encore longtemps avant de retomber sur un titre de ce calibre. Pourquoi tant de passion et d'engouement à son sujet ? Simple, RE4 dispose tout d'abord d'un gameplay quasi-parfait, habile mélange d'un FPS à ambiance et des anciens Resident Evil. Mais aussi d'une réalisation en béton armé qui combine avec brio jeu vidéo et films d'horreur/action... et pas n'importe lesquels !

- Une nuit en Enfer !

Impossible de ne pas faire le rapprochement après quelques heures de jeu. Que ce soit avec "Massacre à la tronçonneuse" (Tobe Hooper), "Zombie" (George A. Romero), "Evil Dead" (Sam Raimi) ou même "Le Seigneur des Anneaux" (Peter Jackson) pour sa mise en scène spectaculaire des combats, Shinji Mikami n'a pas hésité à piocher dans ces références cinématographiques et à les transposer dans son jeu. Le résultat est on ne peut plus bluffant et on se retrouve rapidement à enchaîner, pad en main et la mâchoire par terre, des scènes d'anthologie d'un niveau rarement voire jamais atteint dans un jeu vidéo ! La mise en scène tient donc une place très importante et pour frapper fort, à l'ère du DVD et des TV haute définition, il fallait une qualité graphique hors-norme, extrêmement réaliste. Hé bien on ne sait trop comment, le talent et le travail sûrement, mais Capcom a réussi et nous offre avec RE4 le nouveau standard des jeux haut de gamme de cette génération. Quelque soit le support la concurrence a du pain sur la planche, ne serait-ce que pour l'égaler.

Que ce soit en extérieur ou en intérieur les décors semblent tout droit sortis d'un film d'horreur. Extrêmement détaillés et judicieusement étudiés, sans le moindre raccord de 3D visible et utilisant une palette de couleur hallucinante, ils sont le reflet du maître-mot de Capcom pour Resident Evil 4 : Réalisme ! Les ponts suspendus, les petits chemins s'enfonçant en pleine forêt, les flammes des torches sous la pluie, l'eau stagnante d'un lac, les Boss gigantesques ultra-détaillés, c'est de bout en bout de l'aventure un vrai régal pour les pupilles. A ce stade on peut même parler de photo-réalisme ! Mais malgré cette qualité graphique hors-norme, on note quand même pas mal de scintillements et d'aliasing qui, fort heureusement, ne gâchent en rien l'émerveillement teinté de peur que procure la découverte d'une nouvelle zone.

Les effets d'ombre et de lumière ne sont pas en reste et participent pour beaucoup à l'ambiance si oppressante que dégage le jeu. Il faut voir un villageois déjanté foncer sur Leon torche à la main, en pleine nuit sous une pluie battante, et éclairer les rochers ruisselants sur son passage quand ce n'est pas éclair qui s'en charge ! On regarde la GameCube avec inquiétude en se disant qu'une fumée bleue ne va pas tarder à sortir de sous le capot... mais non... Impressionnant ! Les musiques sont elles aussi à l'honneur, bien qu'il faille plutôt parler d'ambiance sonore. En effet, la plupart du temps on aura droit aux portes qui grincent, au sifflement du vent, aux râles des villageois, et même bien souvent à un silence total. Bien plus angoissant que n'importe quelle musique.

- Quand on flingue, on raconte pas sa vie !

Autre point qui participe à l'immersion et augmente encore cette formidable sensation d'être en plein milieu d'un film, le scénario et les cut-scenes. Si le premier se digère sans soucis et réserve bien entendu quelques surprises il faut aussi souligner que Capcom ne s'est pas trop foulé sur ce coup. Plutôt basique, la trame principale propose d'incarner Leon S.Kennedy, le jeune flic de RE2 devenu membre des services spéciaux américains, tout ça retrouver la fille du président des Etats-Unis qui vient de se faire kidnapper pour d'obscures raisons. De là, l'histoire, pas exemptes de rebondissements, proposera un déroulement assez classique, avec parfois des passages très alambiqués qui contrastent avec l'ambiance lourde du jeu...

On regrettera également que la plupart des protagonistes, sous-exploités, ne servent bien souvent que de prétexte à lancer une nouvelle scène d'action. Mais malgré ce léger manque de profondeur la mise en scène est tellement soignée et rythmée, et les scènes d'action s'enchaînent à une telle vitesse, que jamais on ne pourra s'ennuyer. De leur côté les nombreuses cut-scenes, en anglais sous-titrées français et entièrement réalisées avec le moteur du jeu, évitent le piège de la cinématique trop lisse par rapport au jeu en lui-même et profitent même au gameplay.

En effet, avec des cinématiques d'une qualité graphique équivalente au jeu en lui-même Capcom créé une homogénéité, une cohérence. La coupure entre cut-scenes et jeu fini même par disparaître totalement quand des petits malins de chez Capcom se sont dit que jouer uniquement entre les cinématiques ne suffisait pas. A la manière d'un Shenmue ils ont alors fait le choix d'intégrer des QTE (Quick Time Event). C'est à dire qu'à peine sorti d'une situation périlleuse, pendant la cut-scene qui suit, normalement synonyme de "posage" de manette et d'auto gratification, il faudra encore serrer le pad et surveiller l'écran les yeux grands ouverts au cas où. A tout moment le jeu peut demander au joueur de réagir en une fraction de seconde et d'appuyer cinq fois sur le bouton vert pour par exemple éviter un rocher. Pour l'immersion et conserver la pression sur le joueur c'est parfait, Resident Evil 4 ne laisse aucun répit !

- Au nom du seigneur, je vous botte le cul !

Qui dit zombies dit bien évidemment morts violentes. Tout le monde le sait, le zombie est mou par nature, aussi bien au niveau de ses déplacements que de son enveloppe corporelle. Pour s'en défaire un armement conséquent et adapté est attribué à Leon. Bien sûr au début de l'aventure on devra se contenter d'un couteau, d'un petit pistolet, et de peu de munitions. Les choses changeront bien vite grâce aux nombreux objectifs secondaires qui une fois remplis offrent bien souvent un nouveau jouet meurtrier. Ou en passant simplement chez un des marchands disséminés un peu partout dans le jeu, très chers mais particulièrement bien approvisionnés. Fusil de sniper, fusil à pompe, grenades, balles capable de transpercer plusieurs corps, lance-roquettes, mitrailleuse, etc... L'arsenal disponible est à la hauteur des ennemis rencontrés et son utilisation est des plus simples.

Dès que l'on s'arme (gâchette droite) Leon se décale légèrement sur la gauche de l'écran et on peut alors viser avec le stick gauche, zoomer avec le stick droit, et occire du villageois par dizaine. Recharger une arme se fait également le plus simplement du monde par simple pression sur le bouton rouge. Terminé les galères de maniabilité des anciens RE, on a ici un modèle d'ergonomie et de jeu bien pensé. Et ce même si certains aspects volontairement contraignant ont gardé leur place comme la lenteur des déplacements ou le fait de ne pas pouvoir faire de pas de côté quand on tire. De plus, chez les marchands, il est possible d'augmenter les caractéristiques de tout cet attirail. On pourra ainsi, contre des sommes parfois faramineuses, améliorer la capacité d'un chargeur, la vitesse de recharge, la puissance de feu ou encore la cadence de tir. Autant dire que vers le milieu du jeu, si les Pesetas (la monnaie du jeu) ont été bien gérés, Leon disposera déjà d'une puissance de feu plus qu'appréciable.

On vient de le voir, les armes sont nombreuses et deviennent de plus assez rapidement très puissantes. Mais Resident Evil oblige, la contrainte, bien qu'elle soit moins prononcée que dans les précédents volets, vient bien sûr des munitions. Parfois disponibles en abondance dans une petite cabane au détour d'un chemin, et parfois non, il faudra les utiliser avec parcimonie si on ne veut pas entendre le clic clic fatidique en plein combat. C'est là qu'entrent en scène le couteau et le combat au corps à corps qui tiennent une place très importante dans RE4. Grâce à une gestion plutôt fine des dégâts localisés, lorsque l'on tire une simple balle dans l'épaule d'un zombie ou dans sa jambe d'appui par exemple, il chancèle pendant un court instant. On peut alors foncer vers lui et déclencher une attaque automatique par simple pression du bouton vert. Coup de pied ou de coude dans la tête suivi de deux ou trois coups de couteaux et le mou ne se relèvera plus ! Un bon moyen d'économiser les munitions donc, qui s'avère même indispensable par la suite à cause du nombre effarant d'ennemis qui pullulent dans certaines zones et nécessitent de vider chargeur sur chargeur pour s'en sortir. En particulier sur le deuxième mini-DVD du jeu d'ailleurs où l’action se débride...

- Morir es vivir... Morir es vivir...

Si le gameplay de RE4 a subit une refonte totale par rapport aux anciens volets, il faut aussi souligner que la partie aventure/exploration en a fait les frais. Plus orienté action que jamais le jeu se pare d'une maniabilité adaptée aux nombreux affrontements qui ponctuent l'aventure. Ainsi on découvre une petite manipulation permettant de se retourner d'un seul coup, on peut courir, grimper, passer par une fenêtre, déplacer de gros objets, etc... Les possibilités sont nombreuses et permettent autant d'approches différentes pour résoudre un même problème. Mais dans RE4, action ne veut pas toujours dire rentrer dans le tas. Il faudra souvent réfléchir et bien utiliser la configuration des lieux pour ne pas gaspiller de précieuses munitions, ou plus simplement ne pas y rester. D'autant plus qu'après un Game Over, lorsque l'on recommence le même passage, certains ennemis et objets ne sont plus placés au même endroit. RE4 gère cela de façon aléatoire ce qui assure avec régularité, on s'en doute, de jolies frayeurs...

A côté de toutes ces nouveautés qui dépoussièrent un bon coup la série on retrouve tout de même bon nombre d'ingrédients connus. Ils participent au charme de la série et font en sorte de conserver son identité. La fameuse machine à écrire pour sauvegarder la partie par exemple, mais cette fois plus besoin de rubans encreur. La mallette, qui se transforme rapidement en vrai casse-tête d'optimisation. Les herbes, qui se combinent au détail près exactement comme dans le premier Resident Evil. Sans oublier quelques clins d'oeil au niveau du bestiaire qui ne sont pas à exclurent... Avec toutes ces qualités on cherche encore le gros défaut et on se dit que certainement le jeu doit être plutôt court. Perdu. Il faudra au moins une vingtaine d'heure pour boucler ce Resident Evil 4 à 100% et de plus, chose rare dans la série, très peu d'alllers-retours sont au programme. Et puis une fois le jeu terminé, deux mini-jeux vraiment sympathiques et prenants sont à débloquer et permettront encore d'ajouter à cette durée de vie plus que correcte !
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MessageSujet: test   Oo°Test°oO EmptyMar 1 Aoû - 22:28

Trauma Center : Under The Knife


Après s'être fait remarquer au Japon et aux Etats-Unis, Trauma Center nous aura fait languir de longs mois avant d'arriver finalement en version européenne. Un laps de temps qui, pour ma part, m'aura paru interminable, puisque ayant passé des moments exceptionnels sur la version US, j'attendais impatiemment l'occasion de vous parler de ce titre absolument fantastique. S'essayer à Trauma Center, c'est basculer dans le quotidien bouleversant d'un jeune chirurgien qui n'est pas au bout de ses surprises, et mieux vaut y être préparé.

Oo°Test°oO Trceds00aVous n'êtes aucunement attiré par le monde médical et la moindre piqûre vous donne des sueurs froides ? Pourtant, croyez-le ou non, vous avez autant de chances que les autres de succomber au virus Trauma Center. Parfaitement accessible aux néophytes qui ne connaissent rien de la médecine, le titre d'Atlus saura vous faire acquérir en un clin d'oeil les réflexes d'un expert en chirurgie. Prenant place dans un contexte relativement sérieux, compte tenu du propos abordé, le jeu compense son approche réaliste par son atmosphère très typée manga et ses opérations parfois fantaisistes. Dans la peau du docteur Derek Stiles, vous devrez faire vos preuves à l'hôpital Hope avant de tenter d'éradiquer une nouvelle forme de virus mortel en intégrant Caduceus, une organisation secrète spécialisée dans l'enrayement des maladies incurables.
test Trauma Center : Under The Knife Nintendo DS Pensez toujours à appliquer le gel antibiotique avant d'inciser.
Oo°Test°oO Trceds089Débutant par une série de cas assez bénins, Trauma Center vous oppose rapidement à des opérations beaucoup plus délicates sur des patients victimes du TAC, ou toxine anti-immunocellulaire. Ce nouveau fléau de l'humanité, plus terrible que le sida ou le cancer, est encore sujet à bien des interrogations au moment où se passent les faits, soit en l'an 2018. Selon la rumeur, ce virus aurait été mis au point à des fins terroristes dans le but de constituer une arme bactériologique. Entouré d'une équipe de brillants chercheurs et chirurgiens, c'est vous qui allez devoir trouver le moyen d'enrayer cette maladie incurable. Concrètement, vous serez confronté à plusieurs reprises à des victimes du TAC au cours de missions ayant pour but de vous présenter les différents stades de cette maladie. En progressant dans le jeu, vous devrez apprendre à identifier les différentes formes du virus pour les traiter correctement, tandis que vos collègues tâcheront de mettre au point des solutions viables pour que vous puissiez mener à bien vos opérations. Les formalités médicales du début laisseront donc vite place à un stress permanent lorsque vous serez confronté à des cas critiques qui exigeront de votre part une concentration et une efficacité optimales.
test Trauma Center : Under The Knife Nintendo DS Ici, vous devez constamment couper les fils et brûler les larves que génère le parasite.

Oo°Test°oO Trceds090Autant dire qu'il est impensable de se lancer dans une opération si l'on est pas parfaitement opérationnel. Jamais un jeu n'aura été aussi éprouvant et usant pour les nerfs, mais il faut vraiment l'essayer sérieusement pour comprendre à quel point Trauma Center parvient à installer une tension si terrible pendant les opérations. Mais pour réussir à rendre aussi réelle et aussi palpable cette atmosphère stressante, les développeurs ont tout misé sur les particularités de la DS en exploitant de façon très intelligente l'écran tactile. Le gameplay trouve ainsi son efficacité dans l'utilisation omniprésente du stylet, qui peut aussi bien faire office de scalpel que de seringue. En réalité, les dix instruments chirurgicaux qui sont mis à votre disposition peuvent être activés à tout moment par simple pression sur l'icône correspondante. On peut donc passer et en un clin d'oeil d'un outil à un autre sans avoir à attendre qu'une infirmière, aussi réactive soit-elle, vous tende l'objet. Et quand on sait à quel point il faut aller vite dans Trauma Center, ça n'est pas un détail anodin.
test Trauma Center : Under The Knife Nintendo DS Même tracé avec hésitation, le pentacle pourra souvent vous sauver la mise.

Oo°Test°oO Trceds091Le principal tour de force réside donc dans le fait que l'on oublie totalement le contexte dans lequel on joue pour se focaliser uniquement sur la complexité des opérations. Dès lors, ce n'est plus le stylet que l'on contrôle mais tout l'arsenal chirurgical indispensable à l'accomplissement des tâches qui vous sont demandées. Là encore, il est bien difficile d'expliquer cela à quelqu'un qui n'a pas joué à Trauma Center. Dites-vous que lorsque vous faites une incision avec le scalpel, vous avez vraiment le sentiment d'entamer la chair du patient, et de le faire souffrir lorsque le bruit vous indique que vous vous êtes légèrement loupé. Imaginez l'angoisse qui s'ensuit lorsque vous provoquez une hémorragie, et qu'il faut drainer le sang manuellement avant de suturer la plaie. Les seules choses qui seront bien réelles dans tout ça seront la tension qui fera accélérer votre pouls, la sueur qui perlera sur votre nuque et la sensation d'avoir les mains qui tremblent. Le maniement du stylet exigeant une précision chirurgicale de votre part, et c'est le cas de le dire, la moindre bavure peut suffire à faire échouer toute une opération. Fort heureusement, vous disposez d'un atout précieux dans votre manche : la Healing Touch.
test Trauma Center : Under The Knife Nintendo DS Le patient le plus inattendu : une bombe à désamorcer !
Oo°Test°oO Trceds092Le concept de Healing Touch, traduit par "Don de Guérir" en français, constitue en quelque sorte un joker auquel vous pouvez recourir lorsque la situation vous échappe dramatiquement. L'échec d'une opération découle directement du pouls du patient qui, s'il tombe à zéro, entraîne la mort du malade et l'irrémédiable Game Over. Malgré le fait que vous serez complètement absorbé par l'application du traitement, vous devrez donc impérativement garder un oeil sur ce pouls qui peut chuter brutalement lorsque vous "dérapez". Le seul moyen de faire remonter celui-ci est d'injecter régulièrement une certaine substance à l'aide de la seringue, ce que vous ne pourrez pas vous permettre de faire n'importe quand. Il est donc parfois inévitable de faire appel au Don de Guérir, une notion un peu fantaisiste qui constitue en quelque sorte le pouvoir spécial du docteur Stiles. Concrètement, la chose consiste à tracer un pentacle avec le stylet pour quasiment figer l'action et faire passer le temps au ralenti. Vous disposerez ainsi d'un laps de temps précieux que vous devrez mettre à profit pour redresser la situation en agissant vite et bien. Notez que vous ne pourrez hélas l'utiliser qu'une seule fois par mission.
test Trauma Center : Under The Knife Nintendo DS Ces vers se multiplient à chaque fois que vous les coupez en deux.
Oo°Test°oO Trceds093Même si les premières missions demeurent très simples, elles sont indispensables pour que le joueur acquiert les réflexes de base afin de les utiliser par la suite de manière intuitive sans passer trente secondes à se demander comment procéder pour effectuer un massage cardiaque, extraire une tumeur, retirer un corps étranger ou traiter une hémostase au laser. Histoire que vous ne perdiez pas vos bonnes habitudes de médecin si vous arrêter de jouer pendant plusieurs jours, le soft vous donne la possibilité de recommencer les missions terminées dans n'importe quel ordre en passant par le mode Opération (anciennement le mode Challenge). Vous pourrez ainsi en profiter pour améliorer votre score en agissant plus proprement ou en allant plus vite, puisque le chronomètre représente votre principal menace après l'état du patient. Parmi les 36 missions proposées, quelques-unes font vraiment preuve d'originalité, notamment la scène mémorable où vous devrez désamorcer une bombe dans un avion avec vos instruments de chirurgien ! Les derniers cas sont d'ailleurs tellement fantaisistes qu'ils sont carrément indescriptibles. Pour vous donner une idée, dites-vous que vous aurez affaire à des parasites monstrueux aux réactions totalement imprévisibles, et que vous allez vraiment en baver pour en venir à bout. Malgré tout, Trauma Center est une expérience à part à découvrir absolument si vous ne voulez pas passer à côté de l'un des jeux les plus marquants de l'année.

En bref...

Graphismes
15/20
L'écran supérieur affiche les conseils de vos assistants tandis que l'écran tactile permet de visualiser l'opération en cours. Présenté de façon assez réaliste, le soft peut être déconseillé aux âmes sensibles qui risquent d'être effrayés à la vue du sang. Quoi qu'il en soit, la gestion des instruments chirurgicaux est tellement crédible qu'elle donne vraiment l'impression d'agir à même la chair.

Jouabilité
17/20
Modèle de précision, le stylet est l'accessoire idéal pour manipuler des instruments aussi divers qu'une seringue, un scalpel, un drain ou un laser. L'utilisation du Don de Guérir se fait sans problème une fois qu'on a compris le truc, le seul outil délicat à manier étant la loupe.

Durée de vie
15/20
Il faut le mériter pour venir à bout des 36 missions proposées. Trauma Center est un titre auquel on ne joue pas des heures d'affilée mais sur lequel on revient souvent lorsqu'on se sent prêt à endurer le stress que la moindre partie engendre. On regrettera juste que certains cas reviennent plusieurs fois durant le jeu.

Bande son
14/20
Ce n'est pas le point fort du jeu, mais si les musiques sont peu présentes, les bruitages sont en revanche assez dérangeants. Vous aurez du mal à ne pas tressaillir en entendant le son du scalpel qui dérape sur la chair du patient.

Scénario
15/20
Bien qu'assez réaliste au départ, le scénario bascule vite dans la fantaisie. Malgré tout, on aurait bien aimé que les cas à traiter soient encore plus incroyables, à l'instar de ce qu'on peut trouver dans le fameux Blackjack de Tezuka. Les phases narratives ont un côté manga appréciable et rappellent assez celles de Phoenix Wright.

Note Générale
17/20
N'allez pas vous imaginer que je m'obstine à exploser l'échelle de notation pour le plaisir, mais Trauma Center constitue véritablement l'une des meilleures surprises de l'année sur DS. Brillant et sans équivalent, ce titre a cela de particulier qu'il parvient à créer une vraie fascination chez le joueur. Son côté éprouvant ne le rend peut-être pas aussi plaisant à jouer qu'un titre simplement divertissant, mais il propose une expérience de jeu incroyable. Voilà certainement la cartouche qui exploite le plus intelligemment les fonctions tactiles de la console au point de nous faire oublier que c'est un simple stylet que l'on tient entre nos mains.

Laisser vos commantaires : http://www.jeuxvideo.com/avis/0001/00014554-0.htm

Laisser votre avis : http://www1.jeuxvideo.com/cgi-bin/admin/addavis_new.cgi?jeu=00014554_00006505&etape=1

Sur : Nintendo ds
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MessageSujet: New   Oo°Test°oO EmptyMar 1 Aoû - 22:39

Animal Crossing : Wild World Nintendo DS


Vous êtes nombreux à l'avoir acclamé sur GameCube, le revoilà maintenant sur Nintendo DS ! Comptant parmi les titres les plus atypiques de ces dernières années, Animal Crossing est un jeu qui rend furieusement accro pour peu que l'on adhère au concept de simulateur de vie. Son arrivée prochaine sur DS sonnera-t-elle le glas de votre vie sociale ?Oo°Test°oO Ancrds00a


Développé dans l'idée de permettre aux joueurs de mener leur propre existence parallèle dans un monde virtuel entièrement libre, Animal Crossing est un titre qui divise les joueurs par son étrangeté. Fortement déconseillé à ceux qui apprécient d'être pris par la main, le soft en question est aux antipodes de la linéarité et rendra perplexe le joueur non averti. Hormis lors des premières minutes de jeu, Animal Crossing : Wild World suit le modèle de la version GameCube et ne comporte aucune véritable quête à remplir. L'idée est bien simple, vous êtes libre de faire ce que vous voulez !
preview Animal Crossing : Wild World Nintendo DS Y a pas à dire, le stylet c'est vraiment pratique !

Tout ceci n'étonnera guère les adeptes de l'opus sorti sur GameCube puisque cette mouture DS s'en inspire aveuglément. On y retrouve donc la même touche graphique si particulière, agrémentée d'un design stylisé et mignon qui prouve bien que le soft ne se prend vraiment pas au sérieux. Quelques changements sauteront tout de même aux yeux des habitués, notamment en ce qui concerne la perspective adoptée. En extérieur, la surface du sol est exagérément courbée, ce qui donne l'impression d'évoluer sur une petite planète ronde. L'effet est plutôt bien rendu, mais le principal avantage qui en découle est que l'environnement est désormais en un seul morceau, et non plus écran par écran. L'ambiance se veut toujours naïve et rafraîchissante, ce qui se traduit par la présence de personnages rondouillards aux voix bizarres et aux caractères insolites. N'ayant pas de but précis à atteindre dans le jeu, le principal intérêt de cet Animal Crossing sera de vous permettre de mener votre vie virtuelle comme vous l'entendez, une vie faite de rencontres débouchant sur de grandes amitiés et de disputes avec vos voisins de pallier.
preview Animal Crossing : Wild World Nintendo DS L'observatoire, un moyen de détente comme un autre.

Le fonctionnement de ce titre tire évidemment parti de l'horloge interne de la console, le défilement réaliste du temps étant l'un des points fondamentaux du jeu. Sur DS, vous aurez l'avantage de pouvoir emmener votre petit univers n'importe où, ce qui est un véritable atout dans la mesure où Animal Crossing est typiquement le genre de titre auquel on joue à petites doses mais très souvent pour garder un oeil sur ses ouailles. L'apport du stylet est, par ailleurs, non négligeable, notamment pour faciliter les dialogues mais aussi pour effectuer toutes sortes de choses. En fait on peut absolument tout faire avec le stylet, même se déplacer, ce qui apporte un véritable confort de jeu. Le double écran est en revanche plus en retrait car il intervient surtout lors des interactions avec les autres personnages. Le début de l'aventure donne tout de suite le ton puisque le choix des paramètres se fait à l'arrière d'un taxi où vous répondez aux multiples questions que vous pose le chauffeur bavard et curieux sous une averse diluvienne. Une étape importante où vous déciderez du nom de votre personnage et de la ville où vous élirez domicile. On découvre ensuite son petit chez-soi qui ne demande qu'à être personnalisé grâce aux objets que vous aurez obtenus au cours de vos pérégrinations.
preview Animal Crossing : Wild World Nintendo DS On peut créer jusqu'à 4 personnages à la fois.

Le titre étant largement calqué sur la version GameCube, on y retrouve un certain nombre de protagonistes comme Tom Nook, le propriétaire du magasin pour lequel vous devrez travailler durant les premiers jours afin de rembourser l'achat de votre petite maison. Les premiers objectifs sont surtout prétexte à faire des rencontres avec les habitants du village et à nouer des liens avec eux. Les possibilités offertes sont multiples. Vous pourrez par exemple poster des annonces près de la mairie, modifier vous-même les jingles, faire des donations aux villes voisines, envoyer des lettres ou des cadeaux, cueillir des fruits, déterrer des fossiles ou attraper des papillons pour les placer dans le musée. Vous pourrez même admirer les étoiles avec un télescope et nommer vos propres constellations, ou encore flâner dans un bar pour tuer le temps et vider une chope ou deux. La cartouche autorise la création de quatre personnages et propose surtout une option Wi-Fi qui ajoute une dimension communautaire à Animal Crossing en vous permettant d'accueillir des visiteurs dans votre ville ou d'aller faire un tour dans la leur. Il faut quand même préciser que vous ne pourrez pénétrer que chez les joueurs qui vous auront préalablement communiqué leur code personnel, tout ceci afin d'éviter l'anarchie.

A l'issue de ce premier contact, les seuls aspects négatifs qui ressortent sont une ressemblance un peu trop évidente avec l'épisode GameCube et un système de parties en Wi-Fi un peu contraignant à cause des codes. Pour le reste, Animal Crossing est un jeu qu'il vaut mieux essayer avant d'acheter pour éviter d'éventuelles déconvenues. Là où la plupart des joueurs s'ennuieront parce qu'ils ne sauront tout simplement pas quoi faire, les plus mordus iront jusqu'à s'attacher aux protagonistes de leur petit monde virtuel au détriment de leur propre vie sociale. Quoi qu'il en soit, si vous avez la possibilité de l'essayer, n'hésitez pas. Peut-être vous découvrirez-vous une passion pour le concept d'Animal Crossing, comme bien des joueurs avant vous.
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Mario Kart DS

Cité en exemple à chaque fois qu'il est question de jeux de courses orientés arcade, Mario Kart a toujours été intouchable dans sa catégorie. Modèle absolu de fun de convivialité, la série n'a jamais pu être inquiétée par la concurrence grâce au savoir faire de ses créateurs. C'est donc sans trop d'appréhension que l'on accueille Mario Kart pour la première fois sur DS, et le résultat est encore une fois sidérant.

Oo°Test°oO Markds00b

Parce que nous y avons tous goûtés à un moment ou un autre de notre vie de joueurs, le seul nom de Mario Kart retentit comme un appel sauvage aux oreilles du loup qui sommeille en chacun de nous. Découverte et adulée sur Super Nintendo, puis sur N64, GameCube et GBA, la série semble vouée à connaître un succès éternel et amplement mérité sur consoles. Jusqu'à présent, aucune erreur de parcours n'a été commise par le plombier moustachu, pilote de kart à ses heures perdues, et ce n'est pas cette nouvelle version Nintendo DS qui fera exception à la règle. Pourtant, on a beau bouillir d'impatience en insérant la cartouche dans le port de la machine, on est loin d'imaginer le niveau d'intensité des parties auxquelles on s'apprête à prendre part. Une image qui illustre bien l'événement que représente cette sortie extrêmement attendue.
Oo°Test°oO Markds109
Le jeu comporte 16 circuits inédits et 16 autres inspirés des anciennes versions de Mario Kart.Puisant allègrement dans les nombreuses idées mises en place dans les précédents opus, Mario Kart DS donne vraiment l'impression que l'équipe de Miyamoto s'est efforcée d'extraire le meilleur de la série pour proposer un gameplay qui fasse vraiment l'unanimité. De cette façon, les connaisseurs retrouveront leurs marques en un clin d'oeil et s'amuseront à repérer les idées issues de tel ou tel épisode. A titre d'exemple, la disparition du saut n'ayant pas convaincu tout le monde sur GameCube, on retrouve intacte cette fonction sur la version DS. Loin de relever du détail, cet ajout fera vraiment plaisir aux fans qui savent à quel point le saut est utile pour affiner sa technique de pilotage. Car son orientation arcade n'a jamais empêché Mario Kart de proposer un gameplay pointu dès lors qu'il s'agit de le maîtriser à la perfection. Plus que jamais, les dérapages constituent l'élément crucial de la conduite, puisqu'ils peuvent notamment déboucher sur l'utilisation de dérapages turbo offrant un boost supplémentaire via la manip gauche/droite que connaissent bien les afficionados de la série.

Une arène qui ne manque pas d'originalité. On aurait presque peur de rayer l'écran !A cela vient s'ajouter le phénomène d'aspiration qui est pris en compte lorsqu'on colle aux roues d'un concurrent pour prendre de la vitesse, ainsi que le traditionnel départ canon. La nature des engins pilotés a également une influence réelle sur le déroulement des courses, chaque personnage disposant d'un grand nombre de karts aux propriétés variées. Moins nombreux que sur GameCube, les protagonistes atteignent tout de même la dizaine si l'on prend en compte les quelques persos cachés, et se distinguent toujours par leurs différents styles de pilotage. Mais que seraient les courses sans la présence d'items pour pimenter le jeu ? Les carapaces rouges et autres peaux de banane sont donc de la partie pour vous permettre de pourrir vos adversaires en les mettant dans le vent à l'aide d'attaques sournoises. Le titre comporte même un certain nombre d'options inédites, comme la Bob-Omb qui fait office d'explosif, le Bill Balle qui vous transforme en boulet de canon, ou encore le Bloups qui vous permet de cracher de l'encre pour noircir l'écran de vos adversaires afin de les aveugler. Ambiance garantie !

La chasse aux soleils, un tout nouveau défi.Mais qu'en est-il des propriétés de la machine ? Si la 3D fait des merveilles au niveau de la réalisation, le double écran s'avère lui aussi judicieusement utilisé puisqu'il offre une vue secondaire propice à l'anticipation. L'écran tactile affiche en effet un plan qui fait quasiment office de rétroviseur puisqu'il permet de garder un oeil sur ses opposants et même de savoir quelles options ils ont entre les mains. En revanche, le stylet est simplement mis à contribution pour switcher entre une carte partielle ou une carte complète du circuit. En fait, sa réelle utilité consistera surtout à créer ses propres emblèmes pour personnaliser son kart. Une fonction plutôt sympathique pour les parties en ligne. Vous n'êtes d'ailleurs pas sans savoir que la cartouche de Mario Kart DS met à contribution les fonctions Wi-Fi de la Nintendo DS afin d'autoriser les parties sur internet, en plus du mode multijoueur traditionnel. Pour la première fois, vous allez pouvoir rivaliser avec des joueurs de tout niveau à travers le monde, et pour l'avoir testé, je peux vous dire que ce mode fonctionne parfaitement. Le manuel spécial Wi-Fi livré avec le jeu permet de connecter sans se prendre la tête, et la fluidité des courses est la même que lors des parties en solo. Le seul point qu'on pourrait reprocher est l'absence d'indications concernant le niveau des adversaires, mais le système reste idéal pour trouver des concurrents humains lorsqu'on n'a pas d'amis. Le circuit est choisi automatiquement en fonction des propositions des joueurs, et les parties peuvent accueillir de 2 à 4 participants (contre 8 joueurs en multi normal). Comme toujours, la distribution sélective des options relance toujours l'intérêt des courses en favorisant systématiquement le dernier joueur pour lui donner la possibilité de remonter. Et c'est ça qui rend les parties en multijoueurs si palpitantes, car tout le monde a sa chance et les retournements de situation sont légion.

Les fans auront reconnu le fameux Parc Baby.Mais avant de régner en maître sur le web, vous serez sûrement tenté de vous familiariser avec les nouveaux circuits via les différents modes de jeu. Comme toujours, c'est le Grand Prix qui permet de débloquer l'essentiel des bonus cachés, comme les coupes ou les personnages. Le jeu comprend un total de 8 coupes de 4 circuits accessibles en 50cc, 100cc et 150cc, sachant que ces 32 tracés sont également proposés en mode Miroir. On notera que ceux-ci sont répartis en deux catégories : Nitro ou Rétro, la distinction étant faite entre les circuits inédits et ceux qui sont inspirés de parcours déjà connus. A ce titre, on remarque que les concepteurs ont eu la bonne idée d'indiquer de façon systématique sur quelles versions sont tirés chacun des circuits Rétro. En marge du Grand Prix, le soft comporte pour la première fois un mode Mission construit en 6 groupes de 8 défis. Ces derniers pourront par exemple vous demander d'accomplir un tour en marche arrière, de récupérer un certain nombre de pièces dans un laps de temps donné ou encore d'effectuer un minimum de dérapages turbo. Ca nous change des courses habituelles et c'est d'autant plus intéressant que la rang obtenu incite à s'améliorer. Un boss fait même son apparition à chaque fois qu'on termine un groupe complet d'épreuves. Tout aussi rafraîchissant, le mode Bataille de Ballons est de retour dans Mario Kart DS, avec toutefois une particularité de taille : il faut maintenant souffler dans le micro pour gonfler ses ballons au fur et à mesure qu'on vous les perce ! Une autre mode mutijoueur, inédit celui-là, vous demandera de collecter les fameux "Shines" de Mario Sunshine avant vos adversaires dans des arènes loufoques. Sachez que toutes ces épreuves sont jouables en solo et qu'il est tout à fait possible de former des équipes avec le CPU. Enfin, le titre offre évidemment l'opportunité de refaire tous les circuits débloqués en mode Versus et Contre-la-Montre, avec la possibilité de sauvegarder ses fantômes. Sur ce, je m'en vais conclure en vous disant que l'on tient là le soft le plus indispensable de la machine et que nous vous le recommandons chaudement.
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Tetris DS

Quand la référence du puzzle-game fait une incursion sur Nintendo DS, on peut s'attendre à quelques bouleversements, et pas des moindres. En vérité, cette nouvelle version du mythique Tetris s'avère tellement créative et ingénieuse qu'Alexey Pazhitnov lui-même doit en être stupéfait. Voilà en tout cas un sérieux concurrent au brillant Meteos !
Oo°Test°oO Tetrds00b


Il n'est jamais facile de renouveler un concept éculé depuis des lustres, surtout quand celui-ci jouit d'une popularité telle qu'il en devient intouchable. Malgré tout, les responsables de ce Tetris DS ont retroussé leurs manches pour donner un second souffle à celui qui est à l'origine de bien des puzzle-games. Il faut dire qu'il était temps de renouveler le concept initial, puisqu'après des années d'empilement de blocs et de destruction de lignes, la lassitude avait commencé à gagner la plupart d'entre nous. Comment proposer de nouvelles idées tout aussi pertinentes que celles mises en place dans le tout premier Tetris sans dénaturer l'esprit d'origine ? Voilà la question qu'ont dû se poser les membres de l'équipe de Nintendo aux premiers stades du développement de ce jeu, et il faut croire qu'un vent d'inspiration a soufflé sur leurs têtes à ce moment-là pour qu'ils aboutissent au résultat que nous avons entre les mains.

Le Tetris strandard prend une autre dimension à 10 joueurs !La clé de la réussite de ce Tetris DS réside incontestablement dans la diversité des modes de jeu proposés. Pas seulement dans leur diversité d'ailleurs, mais aussi dans leur efficacité. Faisant tous preuve d'une créativité rare, ces différents modes ont de quoi vous scotcher des heures durant devant le double-écran de la console. Au risque de donner à ce test une tournure un peu fastidieuse et rébarbative, je vais quand même me faire un plaisir de vous présenter les modes en question dans le détail, en espérant être assez claire pour que vous puissiez vous faire une idée de ce qui vous attend. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je voudrais rassurer les puristes. Le mode standard de Tetris, connu de tous, est bien présent dans cette nouvelle version. Il comporte simplement quelques petits changements plutôt bienvenus, comme le fait de pouvoir voir les six blocs à venir, et de pouvoir mettre une pièce en réserve pour la sortir au meilleur moment. Par ailleurs, l'écran supérieur ne reste pas figé pendant la partie, puisqu'il affiche une partie de Super Mario Bros qui se déroule à mesure que vous complétez des lignes. Plusieurs variantes vous sont également proposées, selon que vous souhaitez jouer sans contrainte particulière, avec un handicap, ou contre le CPU.
Oo°Test°oO Tetrds053
Enchaînez les missions dans ce mode inspiré de Zelda 1.Rien qu'avec ça, on voit que les développeurs ont voulu se servir de leur titre pour rendre un petit hommage aux softs les plus marquants de la firme. On reviendra là-dessus juste après, mais vous allez voir que tout est prétexte, dans ce jeu, à faire intervenir les personnages cultes de chez Nintendo, ce qui ne manquera pas de ravir les plus nostalgiques d'entre nous. Pas très éloigné des règles du mode Standard, le mode "Pousser" prend place dans un tableau qui reprend le design du tout premier Donkey Kong, celui-là même où il fallait guider Mario d'échelle en échelle en évitant les pièges lancés par le gorille. Pour une immersion totale, et comme c'est le cas dans les autres modes de jeu, la partie se déroule avec en fond musical le thème original de Donkey Kong, composé de bips sonores bien kitsch dans le cas présent. Le but du jeu consiste à assembler des blocs sur l'écran du haut pour faire disparaître au moins deux lignes à la fois de manière à repousser l'adversaire vers le bas de l'écran. Une échelle graduée à l'arrière-plan vous permet de savoir à tout moment qui a l'avantage, tandis que le joueur adverse tente de vous repousser vers le haut. Dès lors, c'est un véritable bras de fer qui s'engage entre les deux opposants, intense et éprouvant.

Ici, ce ne sont pas les pièces qu'il faut tourner mais le noyau sur lequel vous les fixez.Exploitant directement les fonctions tactiles de la console, le mode "Toucher" met à contribution le stylet pour vous permettre de déplacer les pièces manuellement. Si le principe de base est, en théorie, le même qu'à l'origine, le résultat est bien différent dans la pratique. S'étalant sur les deux écrans, les pièces assemblées peuvent être déplacées dans tous les sens, et même latéralement, de manière individuelle ou en groupe. A savoir que vous devrez parfois décaler des piles entières de blocs pour décoincer une situation qui semble inextricable. Franchement délicat, ce mode est sans doute le plus compliqué, mais il faut se donner la peine d'apprendre à en maîtriser toutes les ficelles pour en saisir toute l'efficacité. Parmi les variantes proposées, on trouve une série de puzzles à résoudre en partant d'une situation donnée. Il y a quand même 50 défis de ce type à relever, et même si les plus corsés risquent de vous donner la migraine, c'est en les essayant que vous apprendrez à vous améliorer.

La version tactile de Tetris est d'une rare complexité.En parlant de puzzles, un mode spécial est consacré à ce type de challenges dangereux pour la survie de vos neurones. Plus amusants que de vulgaires tests de QI, ces casse-tête vicieux sont le fruit de l'imagination perverse de développeurs de génie. A l'aide de quelques pièces fournies au départ, vous devrez vous torturer le cerveau pour trouver quelle est la seule combinaison permettant de vider toutes les lignes d'un tableau donné. Pas moins de 200 puzzles vous sont proposés dans un ordre croissant de difficulté, et les réussir tous vous demandera des heures d'intense réflexion. Il me reste encore à vous présenter les deux modes de jeu les plus originaux. On commence avec le mode "Mission" qui s'inspire carrément de l'univers du tout premier Zelda sur NES. Le défi consiste à accomplir une série d'objectifs qui vous sont proposés aléatoirement, tandis qu'une partie de Zelda se déroule sous vos yeux avec le thème musical bien connu en fond sonore. Passionnant, ce mode vous invite à revoir complètement votre manière d'appréhender une partie de Tetris pour vous focaliser uniquement sur ce qu'on vous demande de faire. Il peut s'agir par exemple de faire disparaître deux lignes avec une pièce bien précise, ou encore de faire un certain nombre de lignes à la fois. La principale difficulté vient du fait que la durée qui vous est octroyée pour compléter le défi diminue au fur et à mesure que la partie se prolonge. Autant dire que la fonction permettant de mettre une pièce en réserve pour la ressortir au bon moment est indispensable ici.

Saurez-vous relever les 200 défis du mode Puzzle ?Sans doute le plus original, le mode "Attraper" s'inspire du mythique Metroid dans un décor qui reprend les tableaux du jeu original. L'élément le plus déstabilisant vient du fait que vous ne contrôlez pas les pièces qui s'abattent sur l'écran, mais le noyau sur lequel vous les imbriquez. En d'autres termes, vous devez vous arranger pour faire pivoter votre construction afin de coller les blocs au meilleur endroit possible. Bien sûr, vous pouvez vous placer où vous voulez pour les choper par n'importe quel côté, mais votre mobilité se réduit à mesure que l'entassement formé grossit. Pour ne rien arranger, des Metroids peuvent tomber à n'importe quel endroit de l'écran pour vous enlever de la vie si jamais ils vous touchent, et le seul moyen de s'en débarrasser est de former un noyau compact pour générer une explosion. Même s'il faut beaucoup de pratique pour commencer à jouer proprement, ce mode apparaît comme l'un des plus intéressants à long terme.

Sur le thème de Donkey Kong, chaque joueur pousse la matrice pour faire sortir son adversaire de l'écran.Pour finir, il faut rajouter que l'une des grandes forces du titre réside dans son côté convivial, puisque les modes multijoueurs n'ont pas été oubliés. Jouable en ligne, contrairement à Meteos, Tetris DS autorise les parties jusqu'à 10 joueurs avec une seule cartouche. Bien entendu, le nombre de participants varie selon les modes choisis, sachant qu'on retrouve les modes Standard, Mission et Pousser. L'introduction d'options inédites, notamment en mode Standard où l'on peut activer des bonus et des malus divers en faisant disparaître certains blocs, renforce considérablement l'intérêt du jeu par rapport aux parties en solo. La connexion Wi-Fi vous permet par ailleurs de trouver une infinité d'adversaires à travers le monde via internet, et de définir une liste d'amis. On ne s'attardera pas sur la jouabilité, complètement optimisée pour cette version DS, ni sur la présence de didacticiels en plus des explications textuelles systématiques pour chaque mode de jeu. Impossible, dans ces conditions, de reprocher quoi que ce soit à ce jeu qui risque de faire longtemps figure de référence dans la catégorie des puzzle-games.
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Nintendogs

S'il n'est pas nouveau, le concept d'élever un animal virtuel prend avec Nintendogs des proportions jamais vues en termes de réalisme. Grâce aux fonctions tactiles et vocales de la console, on peut désormais interagir avec son chien de façon parfaitement crédible, au point de s'attacher véritablement à lui. Par son concept inventif et son système de jeu impeccable, Nintendogs est un titre unique en son genre, admirable à de nombreux égards.
Oo°Test°oO Nintds00a


Avant de rentrer pleinement dans le vif du sujet, vous vous souvenez peut-être que lors de sa sortie sur l'archipel, Nintendogs avait créé la surprise en obtenant la note maximale dans le plus célèbre magazine spécialisé dans les jeux vidéo au Japon. En plus de son caractère innovant, le titre répondait clairement à une demande des joueurs nippons qui vivent dans un pays où il est bien difficile de réunir les conditions indispensables à l'adoption d'un animal de compagnie. Si c'est un peu moins vrai en Europe, il n'empêche que beaucoup de personnes sont intéressées par la possibilité d'élever un petit chien virtuel, sans les contraintes liées à l'adoption d'un animal bien réel. Ainsi, il ne serait pas surprenant que Nintendogs connaisse un vrai succès auprès des plus jeunes, au grand soulagement de leurs parents récalcitrants à franchir le pas.
test Nintendogs Nintendo DS Comment voulez-vous vous concentrer sur l'épreuve avec ces yeux-là ?
Oo°Test°oO Nintds083
L'expérience Nintendogs commence avec la visite du chenil où vous aurez la délicate mission de choisir votre premier chiot virtuel. Vous n'êtes pas sans savoir que Nintendogs se décline en trois versions différentes, qui comportent chacune six races de chiens. Cela dit, sachez qu'il y a moyen d'acquérir la totalité des 18 races du jeu avec une seule version et que le chenil propose régulièrement de nouvelles races de chiens. Après quelques temps et lorsque votre budget vous le permettra, vous pourrez même vous occuper de trois chiots à la fois et en mettre cinq autres en pension dans un hôtel canin. Par ailleurs, il est possible de faire des échanges d'une console à l'autre pour récupérer des objets propres à telle version du jeu, et rencontrer par la même occasion les chiots de vos amis. Une fois l'animal acquis, il convient de lui trouver un nom et surtout de le lui faire mémoriser en le répétant avec la même intonation un certain nombre de fois. Vous venez de franchir la première étape menant à une grande amitié. Dès lors, vous êtes libre de faire ce que vous voulez à condition de ne pas négliger les responsabilités qu'implique la possession d'un jeune chien fou.
test Nintendogs Nintendo DS Ah la promenade... un instant magique !

Immédiatement, vous devez penser aux implications matérielles de votre rôle de maître, mais finalement ce qui compte le plus dans Nintendogs c'est d'être présent. Cependant, à l'inverse d'un jeu comme Creatures, les développeurs ont souhaité ne pas imposer de contraintes au joueur qui l'auraient obligé à s'occuper de son chien tous les jours sous peine de le voir mourir. La mort ne fait pas partie des règles de Nintendogs, et il n'est pas question non plus de songer à frapper son petit protégé. Le soft a été conçu dans un but uniquement ludique, et par conséquent, même affamé, plein de puces et furieux après vous, votre Nintendog finira toujours par se réconcilier avec vous. Cela dit, si vous voulez qu'il vous aime et vous obéisse, il convient tout de même de vous réapprovisionner régulièrement dans la boutique du coin pour investir dans des sachets de croquettes, des bouteilles d'eau minérale et des accessoires de toilettage. A l'occasion, vous pourrez également récupérer quelques jouets, comme un souffleur de bulles, différentes sortes de balles, de frisbees, ou encore des rubans, casquettes, colliers, et autres objets amusants.
test Nintendogs Nintendo DS La compétition la plus amusante : l'agility.

Si le système de reconnaissance vocale est essentiel dans le jeu, il n'est indispensable que lors des compétitions de dressage où vous devrez faire particulièrement attention à vos intonations. C'est de toute façon seulement par la voix que vous lui apprendrez des tours, comme se mettre sur le dos, attraper sa queue, donner la patte, sauter, etc. La démarche consiste d'abord à trouver comment provoquer telle ou telle attitude de manière à ce qu'apparaisse le symbole qui vous permet d'enregistrer l'ordre auquel vous voulez associer ce tour. En réitérant l'opération plusieurs fois, le tour sera mémorisé définitivement, à raison de trois mots maximum que le chien peut mémoriser par jour. Plus vous lui aurez inculqué de tours, plus vous pourrez participer à des compétitions de dressage difficiles où l'on vous demandera de faire exécuter à votre chien des actions bien précises en temps limité. Omniprésentes tout au long du jeu, les fonctions tactiles de la console vous donnent l'illusion de pouvoir caresser ou baigner votre chiot par l'intermédiaire du stylet, mais aussi d'interagir avec les accessoires et les jouets que vous utilisez. L'horloge interne joue aussi un rôle très important dans Nintendogs puisque tout se passe en temps réel, ce qui influe sur tous les aspects du jeu. Mais ce qui rend les parties uniques, c'est bien le comportement des chiots qui sont tous dotés d'un caractère différent. Certains peuvent être tout excités d'avoir appris un mot, alors que d'autres seront d'une nature calme et mollassonne. Au final, ce n'est pas seulement la race du chien qui influe sur son caractère mais surtout l'éducation que vous lui donnez.
test Nintendogs Nintendo DS Le jeu se décline en 3 versions : labrador, teckel et chihuahua.

L'une des activités primordiale de Nintendogs est la promenade. Très courts au début du jeu, les trajets que vous pourrez faire dans le quartier virtuel où vous habitez se rallongeront au fil de vos sorties. Vous pourrez ainsi passer un peu de temps dans le parc, aller faire un tour au centre d'entraînement ou faire quelques acquisitions dans la boutique discount. Par ailleurs, si le jeu ne comporte que trois compétitions différentes, une bonne préparation est indispensable avant de participer aux concours. Un bon toilettage permet par exemple de faire bonne figure pendant les compétitions d'obéissance, tandis que s'entraîner au lancer de frisbee dans le parc permet d'éviter des déconvenues dans les épreuves de lancer de disques. De même, le gymnase est idéal pour pratiquer à l'avance les activités proposées sur les parcours d'agility qui consistent en une série d'obstacles à surmonter en guidant son chien à l'aide du stylet. Chaque compétition s'échelonne sur cinq catégories caractérisées par une difficulté croissante, et auxquelles on ne peut accéder qu'en gagnant des trophées. L'argent gagné peut ensuite être investi dans l'achat de nouveaux chiots ou de matériel.
test Nintendogs Nintendo DS Winnie n'a pas vraiment l'air prêt pour une compétition...

Pour ceux qui connaissent d'autres possesseurs de Nintendogs, le mode Ouaf permet de connecter deux DS afin que deux chiots appartenant à deux personnes différentes puissent se rencontrer. On peut également envoyer et recevoir des messages vocaux, ou s'échanger des objets. Si l'on devait reprocher quelque chose à Nintendogs, ce serait peut-être le manque de compétitions et d'activités disponibles, et les contraintes de temps qui vous obligent par exemple à attendre avant de pouvoir ressortir votre chien ou participer de nouveau à une compétition. De plus, le soft n'a évidemment pas de fin en soi et il faut vraiment accrocher au concept pour ne pas lâcher le jeu au bout de quelques semaines. Et puis il est toujours très difficile de se résoudre à abandonner son protégé après avoir passé des mois en sa compagnie, ce qui incite le joueur à rallumer sa console de temps en temps pour s'assurer que son chiot n'a pas eu la mauvaise idée de fuguer. Enfin, il y a toujours quelque chose à trouver dans Nintendogs, de nouveaux accessoires, de nouveaux jouets, de nouvelles musiques, de nouvelles rencontres à faire. Sans oublier la responsabilité d'une vie, virtuelle certes, mais à laquelle on s'attache d'autant plus facilement que le comportement des chiots est plus vrai que nature. Pour ceux qui sont intéressés, on peut rappeler que Nintendo propose à l'occasion de la sortie de Nintendogs deux bundles comprenant la console (rose ou bleu) + le jeu en version teckel ou labrador. A vous maintenant de prendre la bonne décision.
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MessageSujet: Re: Oo°Test°oO   Oo°Test°oO EmptyDim 13 Aoû - 14:13

Super Mario 64 DS

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On se souvient encore du départ moyen de la GameCube, dû notamment à l’absence de titre à l’effigie du plombier moustachu cher à la firme japonaise. Mais cette fois-ci, Nintendo a bien retenu la leçon et propose ainsi dès le jour-J du lancement de sa nouvelle portable Super Mario 64 DS. Derrière ce nom, que vous aurez sans doute reconnu, se cache l’adaptation NDS de la version N64 de Super Mario 64. Après sa première apparition en 3D sur console de salon, qui avait par ailleurs suscité un énorme engouement, le plus grand des plombiers fera donc également sont passage à la 3D sur portable dans Super Mario 64 DS.

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Un retour aux sources, mais pas seulement. C’est ce qu’on pourrait se dire dès le lancement du jeu. Même si le concept de Super Mario 64 DS n’a pas changé, il a cependant été quelque peu altéré. Mario ne sera plus seul dans la partie, c’est en effet accompagné de son frère Luigi et de Wario qu’il ira rendre visite à l’innocente princesse Peach qui les aura gentiment invités. Mais voilà, l’heure se fait tard et les trois compagnons n’ont toujours pas donné de nouvelles. Inquiet par cette absence prolongée, Yoshi décide de prendre son courage à deux mains et part sans plus attendre à la recherche des trois disparus. Qu’est-il arrivé à Mario, Luigi, Wario et la Princesse Peach ? Voilà un scénario digne des plus grands thrillers cinématographiques et littéraires, ou tout simplement un bon prétexte pour introduire trois nouveaux personnages.

Quoi de neuf docteur ?

L’apparition de nouveaux personnages dans cette adaptation constitue en soit une grosse nouveauté dans le mode solo. Comme dit précédemment vous ne débuterez pas avec Mario mais avec le petit dinosaure Yoshi. Quel changement cela apporte, me direz-vous ? Eh bien, vous avez sûrement déjà pu contrôler Yoshi dans de précédentes productions Nintendo et vous devez donc aisément deviner que le gameplay en sera modifié. En effet, l’animal vert, que les plus courageux d’entre vous auront peut-être pu apercevoir dans la version originelle du jeu, peut engloutir ici un seul ennemi pour ensuite le pondre et l’utiliser comme projectile, mais aussi rester un court instant dans les airs. Hormis cela, il faut savoir que, contrairement à Mario, Yoshi ne pourra pas effectuer certaines actions, comme tenir dans ses mains le petit pingouin perdu qui ne trouvera pas votre gueule très confortable. Dans ces cas là, vous serez donc obligé de contrôler Mario, Luigi ou Wario. Mais enfermés dans leur salle respective, ils ne vous seront pas d’une très grande utilité. Pour palier à ce problème, Nintendo a eu la bonne idée de répartir dans les différents niveaux des casquettes, qui, une fois mises sur votre tête, vous transformeront en le personnage de ladite casquette. Un très bon compromis qui vous permettra quel que soit votre personnage de départ de vous transformer rapidement pour pouvoir venir à bout de votre quête.



Malheureusement, tout n’est pas si simple dans le monde merveilleux des champignons. Même si les casquettes vous permettront de vous transformer en un personnage différent, il faudra dans certains niveaux diriger au préalable le bon personnage, et le seul moyen sera donc de délivrer les trois personnages enfermés dans la salle du tableau de la princesse Peach. Pour trouver les clés qui libéreront les trois prisonniers, il faudra partir à la recherche des nouveaux tableaux à l’effigie des personnages qui ont été répartis dans l’immense château. Vous libérerez donc au fur et à mesure de votre quête Mario, Luigi puis Wario. Et tout comme Yoshi, chaque personnage aura ses propres caractéristiques. On connaît déjà l’agilité de Mario, on pourra découvrir un Luigi qui court sur l’eau et flotte dans les airs et un Wario surpuissant qui brisera de ses mains les briques qui vous auront résisté jusque là. Mais ce n’est pas tout. Les différents pouvoirs que Mario avait pu acquérir lors de son aventure sur N64 sont dorénavant répartis suivant les quatre personnages jouables. Vous pourrez donc, lorsque vous trouverez un bloc rouge, utiliser la fleur qu’il renferme pour bénéficier d’un nouveau pouvoir. Ainsi Mario pourra se transformer en ballon pour parcourir le niveau en apesanteur, Luigi pourra quant à lui traverser des grillages, Yoshi cracher du feu et enfin Wario se transformer en Metal Wario, très utile pour marcher dans les profondeurs aquatiques.

Le gameplay de Super Mario 64 DS s’en voit donc quelque peu modifié mais le jeu en lui-même reste fidèle à la version N64. Il faudra à travers plusieurs tableaux récupérer au maximum 150 étoiles, 30 de plus que la version 64. En général, il vous faudra tuer un boss, aider des personnages, faire des courses de glissade, récolter les 8 pièces rouges, ou encore récupérer 100 pièces par tableau. Bref, 120 étoiles étaient déjà bien suffisantes pour compléter le jeu, avec 30 de plus les fans de Super Mario 64 pourront s’en donner à cœur joie.

Et le toucher dans tout ça ?


Il faut bien l’avouer, le stylet en mode de jeu normal n’est vraiment pas pratique. On ne peut que vous conseiller de passer dans les menus pour pouvoir sélectionner le mode de jeu Dual-Hand qui vous offrira une meilleure ergonomie et plus d’espace sur l’écran du bas. Mais même si le jeu reste jouable de cette façon, les phases de plates-formes complexes ou nécessitant des réflexes rapides vous donneront du fil à retordre et vous finirez la plupart du temps au fond du gouffre. En somme, testez-le mais ne l’adoptez pas, en tout cas si vous voulez arriver au bout du jeu. Mais alors à quoi bon proposer un tel jeu sur la portable de l’innovation ? Bien heureusement, Nintendo ne laissera pas les joueurs sur leur faim. Super Mario 64 DS sera sans doute le jeu qui accompagnera, pour la majorité d’entre vous, votre DS. Nintendo propose ainsi plusieurs mini-jeux jouables uniquement avec le stylet. Quelques uns d’entre eux sont jouables dès le début, pour les autres vous devrez les débloquer dans le mode solo. Il faudra en effet, dans la peau de chacun des personnages du jeu, se lancer à la chasse aux lapins qui ont trouvé refuge dans les couloirs du château. En les attrapant, ils vous donneront une clé qui débloquera un nouveau mini-jeu.

A quatre, la fête est plus folle


Mais ce n’est pas tout, Nintendo a fait les choses en grand pour le jeu de lancement de sa nouvelle console. Il sera donc possible grâce aux capacités wireless de jouer de deux à quatre au mode multijoueurs du jeu avec une seule cartouche. Le principe de ce mode est assez simple et logique : à travers quatre niveaux disponibles, vous devrez essayer d’obtenir le plus d’étoile possible. Pour ce faire, il faudra soit simplement les trouver et les attraper à travers le niveau, soit utiliser vos poings et vos pieds pour reprendre celles obtenues par vos adversaires. Le mode multijoueurs devient cependant vite un peu répétitif mais le plaisir d’affronter d’autres joueurs sur DS et sans câble reste tout de même présent.

Du point de vu technique, Super Mario 64 DS est sans doute le jeu de lancement utilisant le mieux les capacités graphiques de la console. La 3D est nette et fine, même si on a toujours des contours anguleux. On aura malheureusement droit à quelques textures pleines de pixels mais le constat global est assez bon et prometteur pour la suite. La prise en main est rapide et le son stéréo parfaitement rendu. On attendra tout de même de voir les autres jeux pour se forger un meilleur avis sur les capacités de la console.

Note :

Graphismes
La Nintendo DS nous offre à travers Super Mario 64 DS un bon exemple des graphismes que peut fournir la console. Globalement, le jeu est très agréable à regarder, malgré tout de même certaines textures un peu grossières.17/20


Bande Son
Quel plaisir de retrouver les musiques de la version Nintendo 64 ! Les nostalgiques ainsi que les nouveaux joueurs apprécieront.16/20


Jouabilité
Le joystick n’est plus là mais le jeu reste jouable. Evitez cependant l’utilisation du stylet pour le jeu en solo ou en multijoueurs, vous en ferez un meilleur usage avec les mini-jeux disponibles.16/20


Durée de vie
150 étoiles à récupérer soit 30 de plus que la version précédente. Rajoutez à cela des nombreux mini-jeux à débloquer et un mode multijoueurs. Bref, des heures et des heures de jeu en perspectives.18/20

Verdict
Même si vous avez déjà pu terminer le jeu sur Nintendo 64, Super Mario 64 DS n’en reste pas moins un indispensable pour tous les possesseurs de Nintendo DS. Le jeu se révèle sous un nouveau jour grâce à la participation des trois nouveaux personnages, l’apparition de mini-jeux et l’ajout du mode multijoueurs. Si vous ne deviez acheter qu’un seul jeu pour votre DS, ce serait celui-ci. 18/20
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MessageSujet: Re: Oo°Test°oO   Oo°Test°oO EmptyDim 25 Fév - 12:11

The Warriors

Retranscrire dans un jeu, la force percutante d'un film de la fin des années 80 tel que The Warriors sans en trahir l'esprit n'est pas nécessairement évident. Rockstar s'était pourtant acquitté de cette tâche avec un certain talent. Le produit de leur labeur, sorti sur PS2 et Xbox en 2005, se dressait en concentré de mauvais goût et de violence, parfaitement dans la veine des autres productions du studio à l'origine de la sulfureuse série des Grand Theft Auto. Leur nouveau challenge : transposer leur beat'em up sur PSP. Alors, pari tenu ?

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The Warriors sur PSP est la copie quasi parfaite du soft de 2005 et offre presque le même contenu au joueur avide de sensations fortes. La campagne est donc toujours là, prompte à retracer la majeure partie des événements qui précèdent l'aventure décrite dans le film. Rockstar a vraiment fait les choses en grand puisque le mode coopération dont on aurait pu craindre la disparition est bel et bien là et permettra donc à deux possesseurs de PSP de mettre New York à feu et à sang. En plus de ça, on trouvera toujours le mode baston rapide et ses variantes dont le titre me dispense de descriptif, ainsi que l'étonnant Armies Of The Night qui n'était disponible dans les anciennes versions que sous la forme de contenu à débloquer. Armies Of The Night est tout simplement un brillant hommage au jeu de baston en 2D Double Dragon, dont il reprend d'ailleurs la scène d'introduction. Mais au fond, The Warriors sur PSP n'apporte pas grand-chose de plus que son prédécesseur, si ce n'est la possibilité de s'affranchir de l'écran splitté en coop, et le bonheur de matraquer des individus virtuels alors qu'on reste sagement assis dans un bus de ville, entre deux grands-mères pomponnées et leurs caniches respectifs.
Mes excuses aux cinéphiles avertis, mais je me dois de retracer brièvement l'histoire du long métrage pour les nouveaux venus. On se retrouve donc en 1979, à errer au sein d'une version cauchemardesque de New York. La ville est dominée par une multitude de gangs rivaux qui luttent pour le contrôle de quartiers presque tous aussi glauques les uns que les autres. La police est bien là mais semble totalement dépassée par les événements et ne sert plus que de punching-ball de luxe pour tous les malfrats qui pullulent dans les ruelles sombres de la cité. C'est en tant que nouvelle recrue d'un gang pompeusement appelé The Warriors, les guerriers, que vous débutez l'aventure. Au fil du jeu cependant, vous entrerez dans la peau de la plupart des membres de ce gang, neuf en tout. Les Warriors se livrent comme tout autre gang à une guerre sans merci contre leurs ennemis jusqu'à qu'un puissant chef voisin, Cyrus, décide d'unir tous les gangs de la ville sous sa coupe, afin d'éliminer définitivement ce qui reste des forces gouvernementales et de faire de New York l'utopie anarchique dont il rêve. Le visionnaire organise un gigantesque rassemblement mais ne trouve rien de mieux que se faire assassiner par un autre chef de gang, qui aura tôt fait de mettre le crime sur le dos des Warriors. S'ensuit une gigantesque chasse à l'homme prétexte à une débauche de violence malsaine pour certains, jouissive pour d'autres mais à laquelle on ne pourra enlever les indéniables qualités de mise en scène.

Le décor est posé, attachons-nous maintenant à l'essence de The Warriors. Le soft se pose en Beat'em up de luxe et les missions de la campagne, pourtant très bien scénarisées, ne sont souvent prétexte qu'à des bastons de masse où rien ne vous est interdit. Frapper des femmes ou des clochards endormis, détrousser des passants, piller des magasins, détruire des voitures, acheter de la drogue pour remonter sa barre de vie ou des bombes de peinture pour taguer les murs crasseux de la mégalopole, voire d'autres personnes. La liberté de mouvement est donc plus que conséquente, sans atteindre l'échelle d'un GTA bien sûr. Ainsi les aires de «jeu» sont relativement limitées à une ou deux grandes rues et toutes les ruelles et arrière-cours adjacentes. Ne vous attendez donc pas à errer comme bon vous semble dans la ville, ni même à prendre le volant du moindre véhicule.

Le jeu accuse en effet quelques saccades lorsque les combattants se font trop nombreux à l'écran et la PSP, qui ne s'en tire tout de même pas trop mal, semble souvent peiner sous le lourd fardeau de ce Warriors. La mauvaise gestion de la caméra, qu'il faudra du coup ajuster manuellement, accentue encore l'aspect chaotique des empoignades. Cela dit, l'univers crasseux dépeint sur les consoles de salon est fidèlement reproduit, même si le tout a logiquement perdu de sa finesse. Au fond, ce sont sans doute les personnages qui ont le plus mal vécu leur passage sur UMD, alors oui, ils arborent toujours le look kitchissime de la fin des années 70 avec leurs superbes coupes afros et leurs vestons qui mettent bien en valeur leurs muscles saillants sculptés à la bière, mais ils sont indéniablement moins beaux. Malheureusement, les petits inconvénients ne s'arrêtent pas qu'à l'aspect extérieur du titre car la prise en main ne sera pas toujours évidente, notamment quand il s'agira de taguer des murs avec le stick de la PSP, ou encore de frapper avec précision une cible spécifique. On se retrouvera souvent à lâcher des combos au hasard, dans le vide ou sur quelqu'un à qui la pluie de mandales n'était à priori pas destinée. Tout ne tient pas qu'à la PSP ceci dit et il semble que votre personnage manque parfois de réactivité. Mais cessons les jérémiades, car malgré ces problèmes, le jeu reste jouable la plupart du temps, jouable et sauvage.

On sera peut-être tenté de voir en The Warriors une glorification gratuite de la violence, de la misogynie et de la drogue. Un contenu scandaleux fait vendre, c'est certain, mais il tiendra à chacun de se faire son avis sur ce soft et son univers qui même en étant décalé dans le temps et inspiré d'une oeuvre de fiction rappelle inévitablement les plus sordides faits divers dont nous abreuvent les médias. Le long métrage abordait sans doute des thèmes plus profonds que son apparence tapageuse le laissait imaginer, à l'instar des films de Romero, mais de là à conclure que le soft prend le même chemin, il y a un pas que votre humble serviteur ne franchira pas. Notons enfin que les possesseurs du soft sur PS2 et Xbox n'auront pas grand intérêt à acheter cette version PSP, et que les autres en revanche y découvriront sans doute une histoire solide doublée d'un très bon défouloir. Un bon jeu donc, si l'on adhère au concept, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.

En bref ...

Graphismes 15/20
The Warriors n'était pas très impressionnant sur PS2 et Xbox en 2005, il ne faudra donc pas s'attendre à un fourmillement de détails ou à une animation irréprochable, même si celle-ci reste tout de même de qualité. Quoi qu'il en soit, la PSP parvient malgré tout à recréer l'atmosphère lugubre et malsaine des ruelles malfamées de New York, tout en décorant l'ensemble à l'aide d'une couche de gloss kitch parfaitement adaptée. La sauce prend bien.

Jouabilité 14/20
Le maniement est logiquement plus délicat que sur console de salon, mais il reste assez bon pour qu'on puisse malgré tout profiter des nombreux mouvements et possibilités offertes par le soft. Malheureusement, la caméra est toujours aussi capricieuse qu'avant et on n'échappera pas à une certaine répétitivité. Mais c'est le genre qui veut ça.

Durée de vie 15/20
La vingtaine de missions de la campagne se dote de quelques objectifs secondaires qui allongent la durée de vie de manière conséquente. Comptez à peu près douze heures à passer en compagnie des Warriors, et ce en solo ou à deux. Ajoutons à cela l'excellent hommage réservé aux vieux titres de baston en 2D par l'intermédiaire du mode Armies Of The Night, ainsi que quelques autres bonus et on obtient un petit UMD bien fourni.

Bande son 16/20
Il est heureux que les dialogues vulgaires en anglais aient été conservés et soient retranscrits à l'aide de sous-titres. Vous pourrez donc profiter d'un anglais sale et irrespectueux à souhait, probablement issu de la bouche même des acteurs originaux. La musique est quant à elle clairement extraite du film et colle donc parfaitement à l'univers glauque du jeu.

Scénario 14/20
Le jeu retrace avec une certaine classe les événements censés prendre place avant la première scène du film The Warriors, pour ensuite reprendre le scénario du long métrage. Le tout étant mis en scène par des cinématiques efficaces, à défaut d'être particulièrement esthétiques.

Note Générale 15/20
The Warriors sur PSP est une solide adaptation du soft sorti sur PS2 et Xbox en 2005, tout comme ce fut le cas pour GTA. La conversion sur la portable de Sony ne s'est pas faite sans concessions, mais dans l'ensemble le soft n'a pas perdu grand-chose de la rage et de la fureur de ses premiers instants. Une histoire mature solidement soutenue par un gameplay efficace et même occasionnellement brillant mais que la console peine souvent à mettre vraiment en valeur, voilà ce qui ressort de ces quelques heures passées en compagnie des membres peu fréquentables des Warriors.
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