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Stronghold Legends

La série des Stronghold a su se faire une place dans le coeur des amateurs de jeux de stratégie grâce à la possibilité qu'elle donnait de construire de véritables châteaux forts. Le réalisme était d'ailleurs l'une des qualités de Stronghold, de son stand alone nommé Crusader et de sa suite Stronghold 2. Avec Legends, les développeurs ne proposent pas à proprement parler un troisième volet, le titre reprenant une grande partie des fonctionnalités de Stronghold 2, mais plutôt une nouvelle approche tournée vers un univers heroic fantasy.

Stronghold Legends

Stronghold Legends peut donc être qualifié de stand alone. En effet, il ne nécessite aucun autre titre de la série Stronghold pour fonctionner et se suffit à lui-même. Ce n'est pas une suite car il reprend le moteur graphique de Stronghold 2 et une grande partie de son gameplay. On a donc droit à un jeu de stratégie permettant de bâtir des châteaux forts. Si, comme dans les autres STR, on récolte des ressources pour construire sa base et créer ses unités pour partir au combat, il faut aussi s'occuper de gérer son château en veillant au bonheur de ses paysans. En effet, ce sont eux qui récoltent les matières premières indispensables à votre développement (bois, pierre...) et ils ne viendront chez vous que si les conditions de vie sont bonnes. Il faut donc leur fournir des habitations, un taux d'imposition pas trop élevé, de la nourriture...
preview Stronghold Legends PC Le contexte fantastique permet de proposer des créatures légendaires comme les dragons.

Ceux qui ont déjà joué au deuxième volet de Stronghold connaissent déjà ce principe qui est repris à l'identique dans Legends. Mais alors, qu'est-ce qui va changer dans ce petit nouveau ? Eh bien la grosse différence, c'est l'univers dans lequel il se déroule. En effet, on quitte le Moyen Age stricto sensu pour un cadre un peu moins rigide et figé : celui de l'heroic fantasy et du fantastique. Bonjour donc aux dragons et autres légendes propres à cet univers. Au menu, trois campagnes solo s'offrent à nous. Dans la première, on retrouve le roi Arthur et ses chevaliers de la table ronde à la recherche du Graal. La deuxième nous fait voyager jusqu'en Allemagne pour faire connaissance avec le barbare germanique Siegfried. Enfin, la dernière prend pour cadre un autre mythe, très tenace encore aujourd'hui, celui des vampires et du comte Vlad Dracul (Dracula pour les intimes). Au total, on a droit à pas moins de 24 missions. Evidemment, chaque campagne a son propre design graphique et tous les camps sont jouables en escarmouche et en multijoueur.
preview Stronghold Legends PC Les échelles : un élément utile pour passer les murailles.

Nous n'avons d'ailleurs pas pu juger de la qualité de ces modes car la version preview que nous avons essayée ne contenait que trois missions (une pour chaque campagne). Nous avons néanmoins pu voir ce que contiendra le jeu à sa sortie et le contenu semble être très riche. Jugez plutôt, car mis à part les trois campagnes, on aura droit à un éditeur de cartes ainsi qu'à quatre modes multijoueurs : deathmatch, roi de la colline, capture du drapeau et guerre économique. Bien sûr, et même si le moteur 3D est le même, les unités présentes n'ont rien de commun avec celles de Stronghold 2. Dragons, géants, ours... Le bestiaire est varié et les 31 nouvelles unités de Legends n'ont plus grand chose à voir avec celles, très réalistes de Stronghold 2. D'ailleurs, on remarque aussi la présence de héros qui disposent de pouvoirs magiques. En pleine bataille, on peut donc lancer des sorts, sorts qui peuvent littéralement renverser le cours du combat. Au niveau du gameplay, ça change évidemment beaucoup de choses d'autant qu'on nous annonce aussi la possibilité d'utiliser des tunnels souterrains permettant d'entrer par un endroit et de sortir par un autre. Cependant, et même si on a droit à quelques changements, il semble évident que les inconditionnels de la série retrouveront très vite leurs marques avec Legends. Reste à espérer que les défauts présents dans Stronghold 2 (bugs divers et variés, IA, pathfinding...) seront corrigés dans ce nouveau titre. Réponse dans le test qui sera publié à la sortie du jeu, au mois de septembre si tout va bien.


Sur : PC

Titan Quest : Immortal Throne

Excellent hack'n slash s'il en est, Titan Quest a, tout comme Diablo 2 en son temps, droit à son extension. Immortal Throne fait d'ailleurs beaucoup penser à Lord of Destruction. Tout comme pour le titre de Blizzard, il ajoute en effet un nouvel acte peuplé de monstres inédits, plein de nouveaux items et des améliorations au niveau du gameplay.
Ce que l'on remarque en premier lieu lorsqu'on commence une partie avec cet add-on, c'est la présence d'une nouvelle classe, ou plutôt d'une nouvelle maîtrise : celle des rêves. Et le moins que l'on puisse dire c'est que les développeurs ont tout fait pour la rendre très complète. En fait, elle a pour objet essentiel de déformer le monde autour de nous. Mais la limiter à cette fonction de troubler l'adversaire pour mieux le zigouiller serait un peu réducteur puisqu'elle propose aussi différentes compétences faisant des dégâts directs et quelques buffs. Bref, elle nous a semblé vraiment très efficace. Il est bien sûr possible de créer un nouvel avatar pour y avoir accès, mais vous pouvez aussi la prendre en tant que maîtrise secondaire si votre personnage existant n'en a pas encore choisi.
Ceux qui souhaiteraient recommencer le jeu de base ne devraient pas s'ennuyer puisque de nouvelles quêtes ont été ajoutées en Grèce et en Egypte. En outre, plein de petits ajouts au niveau du gameplay rendent l'expérience encore plus agréable. Ainsi, on voit apparaître deux nouveaux types de PNJ dans certaines villes : les enchanteurs et les caravaniers. Les premiers permettent de créer de puissants artefacts, pour peu que vous ayez la recette et les ingrédients nécessaires. Ces artefacts sont un tout nouveau type d'items qu'il faut équiper comme n'importe quel bouclier, casque, arme... Vous ne pouvez donc profiter des bonus que d'un seul de ces artefacts à la fois. Quant aux caravaniers, ils ont deux utilités. La première, c'est de servir de coffre de stockage et la seconde, c'est de permettre le transfert d'objets entre vos personnages. Je m'explique. Imaginez que vous ayez deux avatars distincts : un lanceur de sorts et un guerrier. Mettons que le premier trouve une hache puissante qui serait parfaite pour votre combattant de mêlée. Il vous suffit de vous adresser au caravanier qui stockera la hache et vous la retrouverez ensuite dans la partie de votre guerrier. Cette fonctionnalité est vraiment pratique et va rendre jaloux les possesseurs de Diablo 2.

Le gros morceau d'Immortal Throne reste néanmoins le nouvel acte qu'il propose. D'une taille comparable à celui de la Grèce, il nous entraîne dans le monde des enfers. Vous ne pouvez y accéder qu'une fois que vous avez terminé le jeu de base. Les dieux ont décidé de se retirer du monde et de laisser les humains prendre en main leur destinée mais le joueur s'aperçoit qu'une menace venue des enfers se profile à l'horizon. Des créatures des ténèbres commencent à sortir de leur tanière. Il va donc falloir descendre au coeur des enfers pour trouver l'origine de l'invasion. Evidemment, de nouveaux monstres sont au menu, ainsi que des objets inédits plus puissants que ceux du jeu de base. La limite de niveau se trouve aussi augmentée puisque désormais votre personnage pourra parvenir au level 75. Utile pour ceux qui ont déjà atteint le niveau maximum dans Titan Quest et qui voudraient néanmoins visiter les nouvelles zones en continuant de faire progresser leur avatar. Ajoutez à ces nouveautés quelques autres petits plus comme la possibilité d'acheter de puissants parchemins utilisables une seule fois et un tri automatique des items dans l'inventaire et vous comprendrez qu'Immortal Throne va certainement trouver très facilement son public. Certes, il ne révolutionne en rien le concept du jeu de base, mais il permettra d'augmenter sa durée de vie et après tout, c'est bien ce que l'on demande en premier lieu à une extension.